

Percevoir la totalité de la vie, la totalité de Dieu, la totalité du monde est au-delà de nos capacités. Il y a toujours une limite à la perception de nos sens. Mais si l’infiniment grand nous échappe, il reste la possibilité de scruter l’infiniment petit : le détail d’une scène, la place d’un mot dans la phrase, la nervure d’une feuille. La vie est ici palpitante, généreuse, entière, offrant une ouverture permanente vers l’infini.